Sacha Federovsky, habitué des expos, est soutenu par l’association ramonvilloise Acalmia pour son exposition à Toulouse du 10 janvier au 7 février. Mais qui est-il, et quelle est son œuvre ? Entretien.
Pouvez-vous vous présenter en quelques lignes ?
Je m’appelle Sacha Federovsky et je suis un artiste franco-ukrainien né en 1973. Photographe, graphiste, vidéaste et romancier. Je vis et travaille à Toulouse. J’explore le monde invisible à travers mon travail. Mes photographies sont souvent surréalistes et spirituelles, et elles explorent des thèmes tels que l’identité, la croyance et la spiritualité.
Parlez-nous de votre future exposition
Mon exposition photo s’appelle « Kyiv- Cracovie. Une histoire rêvée de l’Amour ». Un retour aux sources, aux origines de ma famille, de leur diaspora. Un voyage dans le temps et l’espace. Un road trip en Pologne et en Ukraine (l’été juste avant la guerre) dans lequel se mêlent les rencontres qui se veulent amoureuses et la recherche esthétique de paysages enfouis dans mon inconscient familial. Le mythe de l’amour d’une région du monde, de ses racines. Une construction mentale de l’histoire de ma famille avant leur fuite vers l’Europe de l’Ouest au milieu du XXe siècle.
Vous exposez régulièrement autour du globe ?
J’ai exposé mon travail dans de nombreuses galeries et musées à travers le monde. Ma série « Try everyday to destroy a world » est peut-être la plus connue. Elle explore le monde caché qui nous entoure, un monde de forces et d’énergies qui sont souvent invisibles à nos yeux.
Comment définissez-vous votre œuvre ?
Comme un voyage dans l’inconnu ! J’invite à explorer le monde invisible qui nous entoure et voir la beauté et la spiritualité dans les choses les plus ordinaires. Je suis souvent qualifié de surréaliste. J’utilise souvent leurs techniques pour créer des images à la fois belles et étranges. Cependant, mon travail est plus que du simple surréalisme. Il est aussi empreint d’une spiritualité profonde. J’invite à explorer le monde qui nous entoure d’une manière nouvelle. Je montre que le monde invisible est réel, et plein de beauté.
Vous êtes allé en Ukraine, un souvenir ?
C’était mon premier voyage en Ukraine, le pays des origines de mon père, famille juive ukrainienne qui a fui les nazis. Personne de ma famille n’y était retourné depuis. Ils sont originaires de Kyiv. Je suis parti sur les traces de mes grands-parents, les endroits où ils se sont rencontrés. Je suis passé devant cette grande synagogue dans laquelle ils ont dû venir mais qui était fermée (pour Shabbat). J’ai plus ou moins « soudoyé » le garde pour me faire entrer. Il m’a fait une visite expresse, dans ce lieu magnifique, ce qui était très émouvant pour moi. Le voyage en Ukraine s’est organisé 2 semaines avant, il était improvisé, et il se trouve que c’était l’été juste avant le déclenchement de l’invasion russe. J’ai visité Kyiv et je suis allé aussi explorer Tchernobyl et Prypiat. Je comptais y retourner en 2022, mais maintenant ce n’est plus possible.
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