Photo : les 20 plus belles expositions à découvrir cet été en France

Entre la 54e édition des Rencontres de la photographie à Arles, l’ouverture du Quai de la Photo à Paris, les portraits du célèbre photographe américain Irving Penn à la Villa des Roches brunes et les voyages de Nikos Aliagas à Rouen, l’été réserve de belles surprises aux amateurs de photo. Qu’elle soit historique ou contemporaine, abstraite ou intime, la photographie est mise à l’honneur cet été aux quatre coins de la France. Découvrez notre sélection de 20 expositions à découvrir sur la route des vacances.

À lire aussi :

1. Le centenaire de Diane Arbus

Luma Arles, décrété « pôle international d’expérimentation » par sa fondatrice et présidente Maja Hoffmann, ne faillit pas à sa réputation avec son nouveau cycle d’expositions. À l’affiche, en deux temps, le centenaire de la naissance de Diane Arbus, les installations multimédias de l’activiste afro-américaine Carrie Mae Weems ou encore les performances du plasticien chypriote Christodoulos Panayiotou. S’ouvrira ensuite le troisième chapitre des archives de Hans-Ulrich Obrist consacré, après Édouard Glissant et Etel Adnan, à Agnès Varda. Sans oublier les commandes passées à Theaster Gates, Bouchra Khalili et Ahlam Shibli, ainsi que les recherches menées par Shahryar Nashat, Rachel Rose et Sara Sadik, dans le cadre d’un partenariat avec Google.

« Diane Arbus : Constellation », Luma Arles, parc des Ateliers, Arles. À partir du 26 mai
Diane Arbus, Two ladies at the automat, N.Y.C. 1966 © The Estate of Diane Arbus, Collection Maja Hoffmann / LUMA Foundation

Diane Arbus, Two ladies at the automat, N.Y.C. 1966 © The Estate of Diane Arbus, Collection Maja Hoffmann / LUMA Foundation

2. Les voyages de Nikos

Célèbre figure médiatique, Nikos Aliagas s’est également fait un nom depuis quelques années en tant que photographe. Pour lui, photographie est synonyme de voyage et il embarque aujourd’hui le spectateur sur les routes et les mers, à l’ombre tutélaire d’Ulysse. Les portraits, les paysages, les objets, saisis dans un élégant noir et blanc, laissent affleurer la nostalgie du voyageur. Intitulée « Le Spleen d’Ulysse », cette suite de cinquante images est présentée à l’Abbaye de Jumièges cet été. Familier de la Méditerranée, Aliagas a aussi parcouru les bords de Seine, rapportant de cette déambulation une série de portraits, exposés parallèlement sur les grilles de l’Hôtel du Département à Rouen. Ainsi se construit un pont entre l’ici et l’ailleurs. Lire la suite

« Le Spleen d’Ulysse. Nikos Aliagas » Abbaye de Jumièges, Jumièges. Du 8 juin au 31 octobre. Et « Rencontres en bord de Seine » Hôtel du Département, Rouen. Du 1er juin au 15 juillet.
Pénélope et les prétendants (2021) de Nikos Aliagas, présenté dans l’exposition « Le Spleen d’Ulysse », abbaye de Jumièges, 2023 (©Guy Boyer).

Pénélope et les prétendants (2021) de Nikos Aliagas, présenté dans l’exposition « Le Spleen d’Ulysse », abbaye de Jumièges, 2023 (©Guy Boyer).

3. Clichés norvégiens

Une sélection de clichés de trois photographes norvégiens contemporains a été intégrée dans la programmation des musées rouennais dédiée à l’histoire des Normands. Les instantanés sensibles restituant l’intimité familiale de Marie Sjøvold, la solitude du voyageur de commerce inventé par Ole Marius Joergensen, l’héritage et la culture communautaires explorés par le documentaire de Terje Abusdal sont autant de points de vue éclairants sur la Norvège. Lire la suite

« Trois récits de Norvège. Lumières nordiques », musée des Beaux-Arts, Rouen. Du 14 avril au 13 août.
Ole Marius Joergensen, The inner Journey, Vignettes of a Salesman, 2016 - 2018. © Courtesy Galerie Goutal, Aix-en-Provence.

Ole Marius Joergensen, The inner Journey,
Vignettes of a Salesman, 2016 – 2018.
© Courtesy Galerie Goutal, Aix-en-Provence.

4. Marina Gadonneix, du désordre au merveilleux

Énigmatiques et poétiques, les grandes photos parfaitement léchées de Marina Gadonneix sont actuellement montrées au Centre Pompidou à Paris. Lire la suite

« Lynne Cohen / Marina Gadonneix. Laboratoires / Observatoires » Centre Pompidou, Paris. Du 12 avril au 28 août.
Marina Gadonneix, Phénomènes, galerie Christophe Gaillard, 2019, © photographe

Marina Gadonneix, Phénomènes, galerie Christophe Gaillard, 2019, © photographe
Rebecca Fanuele © Marina Gadonneix et galerie Christophe Gaillard

5. Cartier-Bresson, jours d’exception

Le 12 mai 1937, George VI devient roi d’Angleterre. Alors que tous les regards se tournent vers l’événement, l’un des plus médiatisés de l’entre-deux guerres, le jeune Henri Cartier-Bresson braque le sien sur la foule en liesse, agglutinée le long du cortège. Pas solennel pour un sou, son contre-champ immortalise la ferveur d’un peuple bien décidé à ne rien manquer du grand jour. Le flashback arrive à temps: le prince Charles vient de prendre le trône.

« Henri Cartier-Bresson: l’autre couronnement », Fondation HCB, Paris. Du 5 mai au 3 septembre.
Henri Cartier-Bresson, Couronnement du roi George VI, Trafalgar Square, Londres, Angleterre, 12 mai 1937 © Fondation Henri Cartier-Bresson / Magnum Photos

Henri Cartier-Bresson, Couronnement du roi George VI, Trafalgar Square, Londres, Angleterre, 12 mai 1937 © Fondation Henri Cartier-Bresson / Magnum Photos

6. La vie en mouvement de Johan van der Keuken

Johan van der Keuken (1938-2001) fut un photographe précoce : à 17 ans ce Néerlandais publie son premier livre de photographies. Suit une formation à l’Idhec à Paris et une œuvre artistique qui balancera toujours entre photo et cinéma, puisqu’entre 1960 et 2000 il réalise une soixantaine de films. C’est à ce « rythme des images » que nous convie le Jeu de paume. On y trouve une approche expéri-mentale de l’image, mais aussi une fantastique poésie narrative qui suit aussi bien la vie des adolescents d’après-guerre que celle des grandes villes. Humanités éparses, solitudes rêveuses soumises à des cadrages formidablement inventifs. Fascinant.

« Johan van der Keuken. Le rythme des images », Jeu de paume, Paris. Du 16 juin au 17 septembre.
Johan van der Keuken, Wij zijn 17, 1955, Collection Nederlands Fotomuseum © Noshka van der Lely

Johan van der Keuken, Wij zijn 17, 1955, Collection Nederlands Fotomuseum © Noshka van der Lely

7. Frank Horvat, Bis repetita

Naturels et inédits ou peu vus, les clichés du regretté Frank Horvat faisaient un tabac au printemps dernier au château de Tours. Le Jeu de paume nous offre une séance de rattrapage cet été dans la capitale qu’il épiait au téléobjectif en 1956, entre deux strip-teases au Sphinx, à Pigalle. Le monde de la nuit, de la mode, le monde tout court l’attire. Ainsi de Monique Dutto, irrésistible en robe du soir à la sortie du métro, ou de cette hôtesse, ivre et lasse dans un bar de marins à Calcutta.

« Frank Horvat. Paris, le monde, la mode », Jeu de paume, Paris. Du 16 juin au 17 septembre.
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Frank Horvat, Monique Dutto à la sortie du métro, 1959, Paris, pour Jours de France, Tirage argentique moderne © Studio Frank Horvat, Boulogne-Billancourt

8. Site de rencontres

Avec trente expositions, la 54e édition des Rencontres d’Arles fait son cinéma et prend part aux débats actuels, tout en affirmant son ancrage local. Se côtoient ainsi les Polaroid pris par Wim Wenders sur le tournage de L’Ami américain, les clichés anonymes des travestis de la Casa Susanna, éden dans la région des Catskill abritant dans les années 1950 le premier réseau clandestin de l’histoire transgenre américaine, ou les chroniques du pèlerinage annuel des gitans aux Saintes-Maries-de-la-Mer. Ailleurs, Saul Leiter est à l’honneur, comme la scène nordique, tandis qu’à l’église des Frères Prêcheurs, la commissaire Tanvi Mishra dévoile les dix projets finalistes du Prix Découverte Fondation Louis Roederer.

« Les Rencontres de la photographie » Dans toute la ville d’Arles. Du 3 juillet au 24 septembre.
Saul Leiter, Ana, circa 1950, Courtesy Saul Leiter Foundation

Saul Leiter, Ana, circa 1950, Courtesy Saul Leiter Foundation

9. Harry Gruyaert, le beau milieu

À Las Vegas, à Nice ou à Ouarzazate, Harry Gruyaert, né à Anvers il y a 82 ans, photographie des espaces partagés au seuil de la mue. Gare, café, rue, plage… Dans ces lieux de passage, le commun des mortels, en transit ou en attente, ne compte pas plus qu’un autre élément du décor. Les silhouettes, d’ailleurs, ne sont jamais nettes, en partie cachées par un ballon, une ombre, un reflet, un bout d’architecture. Gruyaert, pourtant membre de l’agence Magnum depuis 1981, n’a rien d’un humaniste et ne partage avec ses pairs ni l’intention documentaire, ni le goût du noir et blanc. Lui qui erre et mise tout sur l’ordinaire a plus de points communs avec les grands coloristes américains: William Eggleston, Saul Leiter, Stephen Shore, Joel Meyerowitz. « La couleur, c’est un moyen de sculpter ce que je vois. C’est une valeur en soi », affirme celui qui, faute de pellicules Kodachrome, trafique pendant des heures ses tirages numériques pour restituer fidèlement « l’émotion » de la scène. Car ce qui importe, dans les plans fixes de ce cinéaste manqué, hanté par ceux d’Antonioni, c’est l’atmosphère d’ensemble. Un air de mystère flotte dans ses instantanés graphiques, comme dans les toiles mélancoliques d’Edward Hopper. Cibachromes d’époque et projections rejouent ces temps morts pleins de vie que son complice disparu, le sculpteur Richard Nonas, disait «marqués du sceau de l’irrésolution»

« Harry Gruyaert », Le Bal, Paris. Du 15 juin au 24 septembre.
Harry Gruyaert, Belgique, Anvers, 1988, Cibachrome © Harry Gruyaert / Magnum Photos

Harry Gruyaert, Belgique, Anvers, 1988, Cibachrome © Harry Gruyaert / Magnum Photos

10. Elliott Erwitt, l’ironie du sort

L’Américain Elliott Erwitt, 94 ans, est à la photographie ce que Jacques Tati est au cinéma : un farceur de génie. Au musée Maillol à Paris, ses images candides avec ou sans couleur amusent et remuent. Lire la suite

« Elliott Erwitt, rétrospective » Musée Maillol, Paris. Du 23 mars au 24 septembre
Elliott Erwitt, New York City, Etats-Unis, 1974 ©Elliott Erwitt/Magnum Photos

Elliott Erwitt, New York City, Etats-Unis, 1974 ©Elliott Erwitt/Magnum Photos

11. Au Quai de la photo Martin Parr ouvre le bal

Mi-juillet, le Quai de la photo ouvrira ses expositions inaugurales consacrées à Martin Parr et Clémentine Schneidermann. Le nouveau centre d’art flottant propose des expositions gratuites et met en avant des grands photographes ainsi que des artistes émergents. Lire la suite

« Martin Parr – Life’s a beach » Quai de la Photo, Paris. Mi-juillet – 24 septembre.
Martin Parr, Benidorm, Espagne, 1997 ©Martin Parr

Martin Parr, Benidorm, Espagne, 1997 ©Martin Parr

12. Transformations du monde

De Rineke Dijkstra, artiste néerlandaise née en 1959, la Maison européenne de la photographie (MEP) présente quatre grandes installations vidéos créées depuis vingt ans, et une sélection de photographies avec un travail qui explore le genre du portrait, le passage du temps sur la vie des modèles, la transformation des adolescents. La plasticienne suisse Maya Rochat (née en 1985) dévoile un langage formel associant performances, installations, photographies et vidéos. Ses montages fusionnent clichés de motifs naturels de végétaux, de roches ou de rivières, et peinture abstraite dans une explosion de couleurs saturées, invitant à réfléchir sur le trop-plein d’images et la pollution visuelle.

«  Rineke Dijkstra. I see you » & « Maya Rochat. Poetry of the Earth » Maison européenne de la photographie (MEP), Paris. Du 7 juin au 1er octobre.
Rineke Dijsktra, Anna, The Gymschool, 2014, ©Rineke Dijsktra

Rineke Dijsktra, Anna, The Gymschool, 2014, ©Rineke Dijsktra

13. Les visages d’Irving Penn

Peintres, écrivains, musiciens, chorégraphes, cinéastes… la villa Belle Époque Les Roches brunes accueille une galerie de portraits de personnalités du XXe siècle. Ils sont l’œuvre du grand photographe américain Irving Penn (1917-2009) et proviennent de la Collection Pinault.

« Irving Penn. Portraits d’artistes » Villa Les Roches brunes, Dinard. Du 11 juin au 1er octobre.
Irving Penn, Anouk Aimée, 1967 © Condé Nast Pinault Collection

Irving Penn, Anouk Aimée, 1967 © Condé Nast Pinault Collection

14. Kenna, la mémoire des camps

Chaque photographie est une œuvre portée par la subjectivité de l’artiste, sans jamais sublimer ni déshonorer le lieu. Michael Kenna expose ses images des anciens camps nazis et du « Drancy de la zone Sud », camp de déportation des juifs, de Vichy à Rivesaltes.

« Michael Kenna, une mémoire photographique » Mémorial du camp de Rivesaltes, Rivesaltes. Du 10 mars au 1er octobre.
Michael Kenna, Camp de Rivesaltes, Study 7, Pyrénées-Orientales, France. 2022, 200 x 200 mm, Mémorial du camp de Rivesaltes ©Michael Kenna 2022

Michael Kenna, Camp de Rivesaltes, Study 7, Pyrénées-Orientales, France. 2022, 200 x 200 mm, Mémorial du camp de Rivesaltes ©Michael Kenna 2022

15. Hamish Fulton à pied d’œuvre

À 77 ans, le Britannique Hamish Fulton, « artiste marcheur », poursuit son chemin. Le Frac Sud à Marseille et le Cairn à Dignes-les-Bains reviennent sur ses pas. Lire la suite

« Hamish Fulton, a walking artist», Frac Sud, 20, boulevard de Dunkerque, Marseille. Du 25 mars au 29 octobre.
Hamish Fulton, A View from the Highest Point in North America. A Guided Mountaineering, Expédition au sommet de Denali à 20320, Mai-Juin 2004 / Une vue du plus haut point en Amérique du Sud, une expédition en marche au sommet du l'Aconcagua à 6959 mètre d'altitude, février 2003, 2004, photographie, impression jet d’encre, 63 x 50 cm © Hamish Fulton, avec l'autorisation de l’artiste et 1 Mira Madrid

Hamish Fulton, A View from the Highest Point in North America. A Guided Mountaineering, Expédition au sommet de Denali à 20320, Mai-Juin 2004 / Une vue du plus haut point en Amérique du Sud, une expédition en marche au sommet du l’Aconcagua à 6959 mètre d’altitude, février 2003, 2004, photographie, impression jet d’encre, 63 x 50 cm © Hamish Fulton, avec l’autorisation de l’artiste et 1 Mira Madrid

16. Le petit théâtre de Robert Doisneau

« Je n’ai jamais bien cherché pourquoi j’ai fait des photos. En réalité, c’est une lutte désespérée contre l’idée qu’on va disparaître… Je m’obstine à arrêter ce temps qui fuit. Ce qui est une folie complète », disait le photographe Robert Doisneau en 1991, inlassable observateur de la vie parisienne et de sa banlieue. C’est ce temps suspendu, présent dans ses images empreintes de nostalgie, d’humour, d’ironie et de tendresse, que l’on retrouve dans un florilège de cinquante images iconiques de passants, d’écoliers, d’amoureux, d’inconnus et de célébrités.

« Robert Doisneau, le temps retrouvé » Musée Yves Brayer, Les-Baux-de-Provence. Du 8 mai au 12 novembre.
Robert Doisneau, Baiser Blotto, Paris, 1950 HD ©Atelier Robert Doisneau

Robert Doisneau, Baiser Blotto, Paris, 1950 HD ©Atelier Robert Doisneau

17. Pierre et Gilles, de la séduction aux luttes du monde

Très atteints par l’invasion de l’Ukraine en 2022, le duo d’artistes Pierre et Gilles, respectivement photographe et peintre, font poser pour leur œuvre La Promesse, le mannequin ukrainien Bogdan Romanovic avec un bouquet de coquelicots, symbole de leur solidarité envers le peuple ukrainien. Lire la suite

« Over the Rainbow, de l’autre côté des luttes » Centre Pompidou, Musée national d’art moderne, Paris. Du 28 juin au 13 novembre.
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Pierre et Gilles, Sunset on Uranus (Paul B. Preciado), 2022, photographie imprimée par jet d’encre sur toile et peinte © Courtesy des artistes et Templon, Paris -Brussels – New York

18. Sophie Zénon, la traversée du paysage

Photographe chercheuse, Sophie Zénon utilise les effets de transparences et autres manipulations chimiques pour révéler les couches enfouies de la mémoire. Lire la suite

« Arborescences (2015-2017) » Abbaye de Daoulas, Daoulas. Du 6 avril au 3 décembre.
Sophie Zénon, L’étang neuf, 2019 dans FRONDAISONS, photographie et projection d’un photogramme extrait d’un film 16 mm tourné en 1945 par Anselme Delattre sur le maquis de Plésidy, tirage sur papier japon 100 x 150 cm © Sophie Zénon

Sophie Zénon, L’étang neuf, 2019 dans FRONDAISONS, photographie et projection d’un photogramme extrait d’un film 16 mm tourné en 1945 par Anselme Delattre sur le maquis de Plésidy, tirage sur papier japon 100 x 150 cm © Sophie Zénon

19. Cent ans plus tard

Onze agrandissements de photographies d’Atget (1857-1927), datées de 1925 à 1927 et illustrant le site au moment de son entrée dans le domaine public il y a cent ans, sont présentés dans le parc, au plus près des lieux recensés. Un témoignage d’une poésie extrême sur le passage du temps.

« Sur les pas d’Atget » parc de Sceaux, du Pavillon de l’Aurore au bassin de l’Octogone, Sceaux. Du 10 mars au 15 décembre.
Bassin de l’Octogone, la paix des Grecs, 7h du matin, mars 1925, Eugène Atget © CD92/ Musée du Domaine départemental de Sceaux, Photographie Pascal Lemaître

Bassin de l’Octogone, la paix des Grecs, 7h du matin, mars 1925, Eugène Atget © CD92/ Musée du Domaine départemental de Sceaux, Photographie Pascal Lemaître

20. Anaïs Tondeur : un musée, la nuit

Anaïs Tondeur a créé un univers singulier, engagé et utopique, dans lequel le visible peut être d’une cruauté implacable et d’une poésie infinie. Elle a travaillé de nuit au musée de la Poste, pour capturer des images énigmatiques des collections, qu’elle montre dans une fiction photographique en trois chapitres.

« Carte blanche à Anaïs Tondeur. Un pli du bord du monde » Musée de la Poste, Paris. Du 3 juin 2023 au 8 avril 2024.

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