Mes 5 premières erreurs en photographie de paysage

Alors que nous consommons les médias sociaux, les vidéos YouTube et les articles en ligne, il est facile de penser que tout le monde sait ce qu’il fait. J’ai fait beaucoup d’erreurs au début de mon parcours dans la photographie de paysage. Je fais encore des erreurs aujourd’hui ! Je vais partager certaines de ces premières erreurs que j’ai commises et des choses que j’aurais aimé commencer à faire plus tôt.

L’une des choses que j’aime dans la photographie de paysage, et la photographie en général, c’est que j’apprends toujours quelque chose, que j’améliore quelque chose et que je fais de meilleures images d’année en année.

Mais une partie de l’apprentissage consiste à faire des erreurs. Faire des erreurs peut être décourageant, surtout quand tout le monde peut avoir l’air de faire des choses fantastiques et ne peut pas se tromper ! Aujourd’hui encore, je fais encore des erreurs : parfois une erreur technique sur le terrain, oublier de changer mon ISO pour quelque chose de raisonnable, utiliser un mauvais choix d’ouverture, ou un tas de choses.

Examinons cinq erreurs que j’ai commises au début de ma pratique de la photographie de paysage. Certains se concentrent sur l’équipement et d’autres sur les techniques que j’ai mal utilisées ou que j’aurais dû utiliser.

Utiliser un trépied bon marché

C’est un conseil que tous les photographes paysagistes reçoivent lorsqu’ils débutent : « achetez un trépied de qualité ». Je pense que tous les photographes de paysage ignorent ensuite ce conseil. Je sais que je l’ai fait !

Tout d’abord, j’ai utilisé le vieux trépied de mon père, comme les jours de cinéma, et même pas un si bon trépied pour commencer, des morceaux en sont tombés lors d’une randonnée sur un sentier, juste attachés au sac.

Après avoir parcouru une série d’autres trépieds, j’ai finalement acheté un trépied de qualité et j’utilise et suis satisfait d’un FLM-CP30-S4 depuis quelques années maintenant. J’aurais dû écouter les photographes de paysage chevronnés et commencer par un trépied de qualité.

Pourquoi un trépied de qualité ? Parce que vous avez besoin d’une surface stable pour photographier si vous voulez faire de la photographie à longue exposition pour des scènes d’eau, donner aux nuages ​​un aspect éthéré, ou même des paysages marins.

Lors d’ateliers que j’ai dirigés, j’ai vu des gens se présenter avec des trépieds aux jambes fines et instables, des colonnes centrales lâches et des têtes de trépied qui ne tiendraient pas solidement leur appareil photo. Un trépied de qualité sera la plate-forme stable dont vous avez besoin et vous durera longtemps. Commencez simplement avec un trépied de qualité.

Précipiter le coup

Lorsque j’ai commencé mon voyage dans la photographie de paysage, je me présentais dans un endroit populaire, installé dans un endroit où des centaines, voire des milliers de photographes avant moi, avaient créé une image et pris la photo. J’étais pressé de prendre la photo et je n’ai pas vraiment pris le temps de regarder autour de moi. Oui, j’ai eu l’image, mais elle n’était pas unique et ne racontait pas vraiment d’histoire.

Je n’ai aucun problème à vouloir capturer ce cliché emblématique (je le fais toujours), mais une fois que vous l’avez, prenez le temps de travailler davantage le cliché. Recherchez des angles intéressants, haut, bas, gauche, droite, ou recherchez des détails plus petits ou des façons uniques dont la lumière tombe pendant le temps particulier où vous êtes là. Prenez votre temps et réfléchissez à l’histoire que cet endroit a pour vous. Réfléchissez à la façon de composer votre image pour raconter cette histoire.

Prendre ce temps supplémentaire vous aidera à transformer vos photos de quelque chose que tout le monde a en quelque chose de plus unique.

Utilisation excessive d’une nouvelle compétence

Au fur et à mesure que nous apprenons de nouvelles compétences, nous sommes impatients de les mettre à profit ! Je me souviens quand j’ai appris le bracketing d’exposition. J’ai mis entre parenthèses chaque composition, qu’elle en ait besoin ou non, parfois entre parenthèses de cinq arrêts.

Je revenais d’une sortie avec des centaines et des centaines d’images, même si je n’avais visité que deux endroits. Non seulement cela était fastidieux, mais cela ajoutait également du travail au processus d’édition et était souvent inutile.

Au lieu de cela, j’aurais dû réfléchir davantage aux situations qui justifiaient le bracketing d’exposition et n’utiliser cette technique que lorsque la situation le justifiait, pas pour chaque composition que j’ai faite pendant quelques mois. C’est bien d’apprendre de nouvelles compétences. N’oubliez pas de comprendre quand les utiliser et pourquoi.

Ne pas comprendre l’histogramme

Au début de mon voyage, obtenir une bonne exposition d’une scène ressemblait plus à une conjecture. Cela explique probablement pourquoi j’ai trop utilisé le bracketing d’exposition dès le début ; sûrement, j’obtiendrais une photo correctement exposée si je prenais chaque composition avec cinq expositions différentes !

Jusqu’à ce que je commence à utiliser l’histogramme, que ce soit via l’examen de la lecture ou la vue en direct pendant que j’ajustais les paramètres de l’appareil photo, je n’avais jamais été très confiant dans mon exposition. Apprendre à utiliser l’histogramme était probablement la chose la plus importante que j’ai faite pour commencer à obtenir une exposition cohérente dans mes images de photographie de paysage.

L’histogramme est un tableau des tons qui vous permet de voir facilement où se trouvent vos ombres, vos hautes lumières et vos demi-teintes dans une image – une rétroaction presque en temps réel indiquant si vous surexposez ou sous-exposez gravement une image. Si vous ne le connaissez pas, cela vaut la peine d’en savoir plus et de commencer à l’utiliser pour votre photographie de paysage.

Ne pas utiliser de filtres d’objectif

Une autre leçon de matériel. J’aurais aimé commencer à utiliser des filtres d’objectif pour ma photographie de paysage plus tôt. Bien que je n’aime pas pousser les gens vers du matériel très souvent, un filtre polarisant a eu un impact important sur mes images.

Je gravite vers les scènes d’eau, en particulier les cascades, donc l’effet polarisant d’un bon filtre polarisant circulaire aide à réduire l’éblouissement de l’eau et l’humidité sur les rochers à proximité, ce qui rend les images beaucoup plus agréables à mes yeux.

De plus, avoir au moins un filtre de densité neutre, disons un filtre ND64, peut être très pratique pour le photographe paysagiste pour vous aider à photographier une cascade pendant les périodes les plus lumineuses de la journée tout en obtenant un effet lisse et à longue exposition.

J’ai parcouru plusieurs marques de filtres au fil des ans et j’ai choisi les filtres magnétiques comme configuration de filtre préférée. J’utilise actuellement des filtres magnétiques Kase, et ils ont facilité la fixation, le retrait et l’empilement des filtres sur le terrain.

Quelles erreurs avez-vous faites ?

Ce sont cinq des premières erreurs que j’ai commises en tant que photographe paysagiste. Même aujourd’hui, je fais encore des erreurs, mais encore une fois, pour moi, cela fait partie du plaisir de la photographie – toujours apprendre, toujours s’améliorer.

Et toi? Quelles erreurs avez-vous commises en tant que photographe paysagiste ?