Née au Costa Rica, en 1976, où elle a été adoptée jeune, ayant grandi à Rodez, psychologue libérale à Toulouse, cette pétillante et rayonnante quadragénaire aime également la nature, la peinture, la danse, jouer des pièces de théâtre et poser pour des photos artistiques.
« Psychologue aux multiples facettes artistiques ». Une carte de visite traditionnelle est bien trop petite pour accueillir cette définition, mais c’est ainsi que Violaine Gaben parle d’elle. Elle ajoute volontiers : « C’est comme un peintre avec ses palettes de couleurs. Il compose au gré de ses envies ».
Titulaire d’un DESS (diplôme d’études supérieures spécialisées) en psychologie de l’accompagnement et approche clinique et sociale et d’un master 2 en management et administration des entreprises, double cursus complété avec une formation en psychodynamique et psychopathologie du travail, elle est accréditée EMDR Europe (« eye movement desensitization and reprocessing » ; en français, désensibilisation et retraitement par les mouvements des yeux), consultante en ressources humaines, et elle est devenue, voilà peu, écothérapeute avec la thérapie par la marche.
Installée en libéral à Toulouse, mais travaillant également beaucoup en visio avec des patients basés à traversl’Hexagone et à l’étranger, spécialisée dans les traumatismes, la souffrance au travail, l’épuisement professionnel et le burn out, elle accompagne aussi les équipes socio-éducatives dans le cadre de l’analyse des pratiques professionnelles. Le décor est planté !
A côté de ça, en même temps que ça, elle peint, elle danse, elle fait du théâtre, elle pose pour des photographies artistiques… « J’en ai besoin pour mon équilibre, se réjouit-elle. J’aime me distraire, m’amuser. C’est la raison pour laquelle je me définis donc comme une psychologue aux multiples facettes artistiques ». Cela ne rentre toujours pas sur une carte de visite traditionnelle.
« Détective privé, actrice de cinéma… »
Violaine Gaben est née à Alajuela, au Costa Rica, le 16 décembre 1976. Elle a passé trois ans avec sa mère biologique et un de ses frères, avant d’être prise en charge par une assistante familiale. Elle est arrivée en Aveyron le 10 avril 1981, « un vendredi, à 15 heures ». Elle n’a pas oublié cette date. « C’est comme une deuxième naissance ! », confirme-t-elle.
Elle a ainsi été adoptée par les Gaben, un couple originaire de Cassagnes-Bégonhès et vivant à Rodez. Débutant sa scolarité en maternelle à Sainte-Radegonde, ne parlant pas un mot de français (« J’ai été accueillie comme une reine »), elle l’a poursuivie à Rodez, au collège Jean-Moulin puis au lycée Foch, avec un bac C à la clé.
« J’étais très déterminée à être dans l’élite », reconnaît-elle, trois décennies plus tard. Pour faire quel métier ? Elle hésitait : « Détective privé, dans la police scientifique, actrice de cinéma ». Passionnée également de sport, elle en pratiquait plusieurs : gymnastique (durant six années), danse classique (pendant quatre), ainsi que tennis, équitation, ski… Elle adoré aussi danser la nuit : « C’était un anti-stress ».
Après une courte expérience à la fac de sciences à Toulouse (« Un soir, en cours de thermodynamique, dans le froid d’un préfabriqué, jai eu une révélation : qu’est-ce que je fais là ? »), elle a été attirée par la psychologie. Elle se souvient très bien : « Une amie lisait Freud et j’avais envie, et besoin aussi peut-être, de connaître l’humain ».
La découverte de l’effeuillage burlesque
Elle a alors enchainé des stages, à l’institut de Grèzes, au centre de l’ouïe et de la parole à Rodez, à Sainte-Marie (« Pour étudier la psychose »). Passée par l’Afij dans le chef-lieu aveyronnais, par l’Afpa à Clermont-Ferrand, elle a goûté, au passage, à l’effeuillage burlesque (« Le rêve est devenu réalité puisque, depuis l’âge de 4 ans, je focalisais sur le Lido, le Crazy Horse… »).
Elle a même créé un spectacle, en 2014, baptisé Diploma, proposant « une dualité sur scène ». Et c’est d’ailleurs en se reconnectant au burlesque, quelques années plus tard à Toulouse, qu’elle a posé pour des photographies artistiques.
Entre temps, elle a effectué trois voyages, ou plus précisément trois pélerinages, au Costa Rica, afin de retrouver sa mère biologique. Elle l’a rencontrée en 2001 (avec ses parents), l’a revue en 2003 (elle est décédée en 2008), avant d’y retourner en 2022. « C’était, à nouveau, le moment, insiste Violaine Gaben. J’étais ancrée dans mes racines et je voulais terminer l’histoire… ».
Depuis, elle commente ses photos : « J’écris à l’intuitif, mon ressenti ». Elle vient également de boucler le tournage d’une publicité pour un grand cru de saint-émilion, ou plutôt sur le château. Et si le cinéma lui faisait les yeux doux ? Elle sourit : « J’aime la liberté, rayonner. Les gens doivent se sentir beaux avec leur image ».
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