Les “raisons invoquées étaient l’article de Het Laatste Niews intitulé Des photos de nu contre un vote (ce qui n’est jamais arrivé) en combinaison avec mon travail en tant que modèle de nu artistique.” Et d’ajouter, toujours en story Instagram : “Il s’agissait en particulier d’un tournage à Paris qui a été jugé comme ne correspondant pas aux valeurs de Miss Belgique.”
Une bonne source nous informe que Miss Belgique n’entend pas rembourser les votes payants pour Flore (SMS, etc.). Si vous avez voté pour elle, vous pouvez envoyer un mail de recommandation à mb@missbelgium.be pour tenter d’obtenir un remboursement.
Cette même source nous assure aussi que “tous les conflits internes qui se sont produits avec le comité” se sont déroulés après l’exclusion de Flore et non avant comme le mentionne la présidente Darline Devos dans plusieurs médias flamands. Ce sont donc bien les photos de nu qui sont à l’origine de la mise à l’écart de la candidate, estime notre interlocuteur.
Depuis cette exclusion, l’ex-Miss de 25 ans craint pour son image, son honneur et son avenir, apprend-on. Selon le comité, Flore n’aurait “pas agi conformément aux règles du contrat” car il lui est interdit de poser nue ou dénudée. Selon nos informations exclusives, Flore n’avait pourtant encore signé aucun contrat avec Miss Belgique au moment des faits. Le Comité Miss Belgique lui reproche d’avoir réalisé une séance photo qui n’est pas conforme aux valeurs et aux standards de Miss Belgique. Elle aurait dû demander la permission et faire remplir un formulaire au dit photographe. Parce qu’elle ne l’a pas fait, le Comité a mis un terme à sa candidature pour Miss Belgique 2024.
En appeler à la justice
D’après nos informations, on lui aurait même demandé de retirer “tout ce qui évoque Miss Belgique sur ses réseaux sociaux ou ailleurs sur Internet”.
Plus étrange, comme Flore l’a précisé aussi à ses followers sur Instagram, il lui a été demandé de ne “surtout pas répondre à la presse.” Si elle ne respecte pas cela, le comité agira… Comme le rappelle la VRT au sujet du contrat d’une candidate Miss, Flore risque 5 000 euros d’amende si elle parle négativement du concours !
Une lettre d’avocat aurait même été adressée à la candidate, dont on a eu écho des grandes lignes.
On lui reproche notamment d’avoir mis en cause Darline Devos dans des posts Facebook ou autres.
Dans ce courrier, notre source explique qu’il lui est “interdit de se montrer lors d’une répétition, d’une réunion ou d’un événement du Comité MB.” sous peine de faire appel à la police. Il lui est ordonné de régler tous ses liens avec Miss Belgique (réseaux sociaux, etc.) dans les 48 heures, à défaut de quoi un tribunal sera saisi, avec tous les frais de justice et autres à sa charge, nous confie notre interlocuteur.
Toujours selon nos informations, le Comité Miss Belgique se réserverait également le droit de “déposer une plainte pénale” contre d’elle pour, entre autres, “harcèlement, menace, abus de confiance et calomnie”. Même si ce dernier n’espère pas “en arriver là”.
Nous avons tenté de joindre Flore Pensaert, sans succès.
Une exclusion qui pose question
L’exclusion de Flore Pensaert pose question dans le milieu des Miss sachant que certaines candidates… possèdent des comptes Onlyfans ou MYM, souvent considérés comme les Instagrams du porno. “Ils permettent une transgenre mais pas un modèle de nu ?, commente un internaute sur Instagram. Ce serait tellement bon pour le bodypositive et l’égalité.”
Un autre internaute pose cette question à Flore : “Vous n’avez donc jamais donné des photos de nus pour obtenir des votes ?”
Elle lui répond en story : “La première personne qui peut me montrer la preuve que je l’ai fait, je lui paie un million d’euros ! […] C’est un faux récit. Les photos que j’ai montrées étaient des photos de bikini classique ! Vous pouvez les retrouver sur ma ligne du temps.”
Une source proche du dossier nous le confirme : “Flore n’a jamais signé de contrat mais surtout Darline Devos était au courant de son travail comme modèle photo nu quand elle a rejoint l’élection. Elle l’a accepté, tout comme le fait que ce soit de l’art. Le comité a un comportement louche, douteux.”
Comme avec ce photographe officiel et membre du comité (voir page ci-contre) qui demande à d’anciennes candidates de… poser nues. Et une organisation qui semble même au courant de ces pratiques. Et un de nos interlocuteurs d’ajouter : “L’image du Comité se veut plus sainte et sacrée que ses principes”.
C’est pourquoi Flore avait refusé de retirer ses photos. Car toutes ses photos de nu artistique étaient archivées durant sa candidature à Miss Belgique. Et son compte Patreon (avec ses photos professionnelles comme modèle de nu) avait été retiré durant ce même laps de temps. Depuis, elle a tout remis en ligne.
Sur Instagram, afin de répondre à ses 12 000 followers qui se demandent ce qui s’est réellement passé, l’ex-candidate Miss a adressé ces mots : “Je me protège légalement en ne disant rien de négatif sur Miss Belgique. Darline sort des histoires que je ne peux ni démentir ni confirmer parce que cela me causerait des problèmes juridiques. Je suis attristée par cette situation mais […] les gens qui me connaissent sont au courant de toute l’histoire et ça suffit !”
La jeune femme conclut par ces mots : “Peut-être que le monde de l’apparat n’est pas encore prêt à briser certains tabous. ”
Son message engagé sur Instagram
Fière d’avoir pu participer à “la positivité corporelle et de l’ouverture d’esprit” comme elle l’écrit sur Instagram, Flore est arrivée à cette conclusion que “le monde devrait se soucier moins de la nudité et des corps en général. Chaque corps est beau et mérite autant de respect : peu importe la forme, le sexe, l’orientation sexuelle… et ce que les femmes décident de perdre avec leur corps est aussi une forme d’émancipation féminine.” Et de poursuivre : “Dans le monde de demain, je rêve d’un endroit où les travailleuses du sexe, les mannequins nus et les personnes transgenres peuvent devenir Miss Belgique tout autant que les autres. Je suis sûr que nous pouvons briser le tabou une étape à la fois.”
Sans oublier de justifier son travail. “Mon travail de nu sera toujours artistique et ne sera jamais utilisé de manière sexualisée ou pour gagner des concours. Pas de honte cependant pour les travailleurs du sexe, ils sont tout aussi valables que vous et moi, ce n’est tout simplement pas la nature de mon travail et ce que je vise à être.” Enfin, la jeune fille de 25 ans conclut par ces mots : “Peut-être que le monde de l’apparat n’est pas encore prêt à briser certains tabous. Je ne suis pas moins appréciée parce que j’exerce une autonomie corporelle. La suppression de tous mes messages, y compris Miss Belgique dans les 48 heures et l’impossibilité de faire des déclarations négatives envers la presse a été ordonnée. Merci de votre compréhension !”
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