En juin 2023, nos 150 correspondantes et correspondants locaux de Ouest-France du Morbihan ont sillonné vos communes pour rendre compte des actualités et raconter de belles histoires. Ces femmes et ces hommes, retraités, étudiants, salariés du privé ou du public, sont les yeux et les oreilles de nos rédactions d’Auray, Lorient, Ploërmel, Pontivy et Vannes.
Sophie Prunier, Quéven (Lorient)
« J’ai pris cette photo (ci-dessus) à la mairie de Quéven, à l’occasion de la remise de la médaille de l’Enfance et de la famille à Nolwenn Garcia, et indirectement à son époux. L’article était titré : Nolwenn Garcia médaillée de l’enfance et des familles, publié le 21 juin 2023. C’est le maire de Plœmeur, en représentation du préfet du Morbihan, qui a fait le discours et remis la médaille lors de cette cérémonie.
À l’issue de cet événement, j’ai souhaité illustrer la famille comme une équipe pour refléter la teneur du discours. Je les ai positionnés comme les Frères Dalton afin que chacun puisse être vu d’une manière un peu plus dynamique. La famille s’est bien prêtée au jeu. J’ai ensuite utilisé quelques filtres afin de pouvoir mettre en avant les sujets et estomper le tour. »
Ewa Ciclaire, Mauron (Ploërmel)
« J’ai pris cette photo, à Mauron, pour illustrer un article intitulé : La fouée de la Saint-Jean, le retour d’un rendez-vous ancestral, publié le 25 juin 2023. Les feux de la Saint-Jean finiront par s’éteindre un jour, définitivement peut-être, parce que les anciens qui les allument ne seront plus là, parce que le changement climatique avec les sécheresses à répétition, nous poussera à ne plus les allumer. Alors, c’était peut-être une des dernières occasions de saisir ce témoignage photographique. Une occasion d’immortaliser les visages d’André et de Pierre, 80 ans passés.
Se retrouver auprès du feu, celui de la fouée de la Saint-Jean, est une tradition, perpétuée dans le pays de Mauron grâce à Loïc Tempier, André Briero, Christian Renouard et Pierre Deslandes, du comité des fêtes. Leur fouée installée au bord de l’étang communal a mesuré plus de 20 mètres. Photo : Ewa Ciclaire. © Ouest-France
Prendre des photos la nuit, sans flash, avec la seule source de lumière : un feu de plusieurs mètres qui crépite dans le ciel, a été un travail d’équipe. Nous avons essayé plusieurs postures pour que la lumière de la fouée illumine un peu les visages des bénévoles. Et pour que la photo soit nette, il fallait garder les postures sans bouger pendant plusieurs secondes. Et voilà le travail pour la postérité. »
Maëlle Renaud, Josselin (Ploërmel)
« J’ai pris cette photo à l’occasion d’ateliers intergénérationnels, organisés à Josselin, en vue de la création d’une grande fresque. L’article, publié le 8 juin 2023, était titré : Les ateliers intergénérationnels se poursuivent avec l’artiste Sillousoune. Lorsque je suis arrivée sur la place du village, lieu de rencontre dans le nouvel hôpital de Josselin, des enfants étaient déjà à l’œuvre en compagnie de résidents des services d’Ehpad sous l’œil attentif de Sillousoune, artiste venu proposer des ateliers d’art partagés.
Geneviève et Lemmy s’appliquent à réaliser leurs toiles lors de l’atelier artistique, à Josselin. Photo : Maëlle Renaud. © Ouest-France
Lemmy et Geneviève partageaient bien plus que la toile sur laquelle ils faisaient des motifs. Ils se racontaient comment on lave du linge, mais pas à la même époque. En m’asseyant près d’eux, en partageant un bout de la conversation, l’angle de la photo s’est offert à moi. Ils s’échangeaient des regards et c’était tout le sens de l’article, montrer que l’art permet de créer du lien. Il a suffi de patienter et voilà l’instant capté. Sortir du cadrage en position debout pour aller capter ce qui ne se voit pas au premier coup d’œil. Il suffit parfois de s’accorder un peu de temps pour capter un instant. »
Yolande Bellego, Baud (Pontivy)
« J’ai pris cette photo, publiée le 25 juin 2023, pour illustrer un article sur la Fête de la Musique, à Baud. L’article était intitulé Fête de la musique : à Baud, les festivités ont couru les rues ! Je suis partie avec l’idée qu’il fallait que je fasse vite pour prendre un maximum de photos durant la soirée. Ce cracheur de feu, c’est le premier intervenant que j’ai croisé. Je l’ai observé, ça m’amusait.
Le cracheur de feu en a impressionné plus d’un lors des festivités de la Fête de la musique, à Baud. Photo : Yolande Bellego. © Ouest-France
Il interpellait des passants et leur proposait d’être près de lui lorsqu’il soufflait. Certains riaient, d’autres étaient un peu effrayés. Il fallait que je saisisse cet instant. Pour la photo, ce n’était pas à lui de s’adapter, mais à moi de bouger. Je craignais que la flamme soit floue. En observant attentivement les détails de la prise de vue, j’ai été agréablement surprise. Je n’ai fait qu’une seule photo du cracheur de feu, mais 75 photos au cours de la soirée. »
Jocelyne Yziquel, Muzillac (Vannes)
« J’ai pris cette photo pour illustrer un article sur Les Nuits Vilaines, à Péaule, publié le 3 juin 2023. L’article était intitulé : Les Nuits Vilaines à Péaule, « une belle occasion de faire la fête entre amis ». L’événement a attiré environ 10 000 festivaliers. Jean-Baptiste Guégan, le sosie vocal de Johnny Hallyday est monté sur scène. Devant lui, les fans de l’idole des jeunes étaient en pleine effervescence.
La voix de légende de Jean-Baptiste Guégan a embrasé le public des fans de Johnny Hallyday et séduit les plus sceptiques, lors des Nuits Vilaine, à Péaule. Photo : Jocelyne Yziquel. © Ouest-France
Accompagnée d’un vigile, je me suis approchée au plus près de la scène, derrière les barrières de sécurité. Le chanteur se déplaçait sur la scène. Je l’ai suivi dans mon objectif. J’ai zoomé sur son visage pour capter l’attitude, le regard. J’ai essayé de transmettre au mieux l’émotion, l’énergie qu’il dégageait. Parmi toutes les photos que j’ai prises, celle-ci restitue la réalité d’un instant arrêté dans ce festival de Péaule. »
Jean-Frédéric Berger, Limerzel (Vannes)
« J’ai pris cette photo lors du festival des Nuits Vilaine, à Péaule. L’article, publié 4 juin 2023, était titré : A Péaule, ambiance surchauffée au festival des Nuits Vilaines ! Lorsque l’on couvre un festival, il est important d’avoir accès à tous les espaces. Hélas, cela n’est pas toujours possible. Mais mes rapports de confiance avec les organiseurs de cet événement m’ont permis d’avoir accès au fond de scène.
Le soleil se couche sur la liesse des 5 000 festivaliers des Nuits Vilaines, à Péaule. Photo : Jean-Frédéric Berger. © Ouest-France
Je voulais montrer l’importance du public, de la marée humaine venue voir ses idoles, tout en faisant référence aux artistes. Sur cette photo, j’ai souhaité avoir un double regard en évoquant aussi l’envers du décor. J’ai aimé l’aspect très droit et noble du musicien qui se détache de la masse, par un éclairage de projecteur, puis le reste du groupe, en arrière-plan, avec le public sur la droite. Les trois composantes d’un festival : artistes, public et technique, avec la tour de la régie du son au loin. Le soleil couchant apporte un côté carte postale à l’ensemble. »
Cet écrit a été rendu du mieux possible. Au cas où vous projetez de présenter des renseignements complémentaires à cet article sur le sujet « Olivier Perrenoud | Photographe » vous pouvez écrire aux contacts affichés sur ce site. olivierperrenoud.fr vous présente de lire cet article autour du sujet « Olivier Perrenoud | Photographe ». olivierperrenoud.fr est une plateforme d’information qui réunit de multiples informations publiés sur le web dont le domaine principal est « Olivier Perrenoud | Photographe ». Connectez-vous sur notre site olivierperrenoud.fr et nos réseaux sociaux dans l’optique d’être informé des prochaines communications.