Pour de nombreux photographes, lorsque le temps extérieur atteint des températures négatives, c’est un signe qu’il faut rester à l’intérieur et espérer que les conditions s’améliorent.
Angela Boehm de Saskatchewan, Canada était du même état d’esprit. « Je me suis retrouvée à me plaindre d’un autre jour que je n’ai pas pu photographier à cause du froid mordant : il faisait moins 30 degrés Celsius dehors », raconte-t-elle. PétaPixel.
Mais alors que Boehm était assise dans sa voiture en attendant qu’une brèche apparaisse sur l’autoroute, elle a eu la révélation qu’il y avait une « beauté tranquille » dans la scène devant elle qui avait toujours été là. « Ce moment a déclenché quelque chose et j’ai commencé à le photographier », ajoute-t-elle.
Boehm est originaire des prairies du sud de la Saskatchewan et connaît bien les hivers rigoureux du Canada. Elle a commencé à réaliser que les paysages hivernaux à moins 30 degrés Celsius étaient une métaphore de la vie et elle a commencé son projet, qui est depuis devenu un livre.
« Les paysages gelés des prairies, bien qu’ils soient un sujet à part entière, servent de métaphore puissante pour les thèmes plus profonds explorés par le livre : perte, mémoire et résilience,» dit-elle. « Quel meilleur environnement pour transmettre ces idées qu’une tempête hivernale dans les prairies ?
« Le perte s’incarne dans le vide et le froid mordant », poursuit-elle. « Le mémoireou sa disparition progressive, est représenté par la neige obscurcissant l’horizon, adoucissant et brouillant les scènes. Et le résilience est dans l’arbre solitaire – un survivant inébranlable d’innombrables tempêtes dans ce paysage impitoyable.
Qu’est-ce que ça fait de prendre des photos par moins 30 ?
Tourner à moins 30 degrés Celsius (moins 22 degrés Fahrenheit) présente un ensemble de défis uniques : par exemple, il est facile de faire exploser les blancs tout en faisant face à l’obscurité qui peut envelopper le paysage lors d’une tempête.
« Je n’avais pas d’appareil capable de lire ces conditions avec précision, je devais donc me fier uniquement à l’histogramme pour déterminer les bonnes expositions », explique Boehm.
« Une fois que j’ai compris cela, c’est devenu assez simple. L’histogramme de ces images est essentiellement plat, avec un pic prononcé dans les blancs. Cela présentait des difficultés uniques pour garantir que les détails subtils des tons soient bien traduits sur la page. C’était un équilibre délicat, tant au niveau de la capture que de l’impression, pour transmettre la nuance de ces conditions extrêmes.
Boehm a utilisé un Fujifilm GFX 100 pour son projet, un appareil photo numérique moyen format, qui, selon elle, a bien résisté aux conditions extrêmes. Néanmoins, des difficultés subsistaient.
« Le plus gros problème était de garder l’appareil photo au froid », explique-t-elle. « Une fois l’appareil photo acclimaté aux températures glaciales, je ne pouvais plus l’emmener dans un endroit plus chaud, comme mon véhicule, sans qu’il s’embue. En conséquence, je devais garder mon véhicule au frais, laissant souvent les vitres baissées pour maintenir la même température que l’environnement extérieur.
Un autre problème était la durée de vie de la batterie. Par temps froid, les batteries ne fonctionnent tout simplement pas comme elles le font à des températures optimales. Boehm devait donc toujours garder des piles de rechange dans sa veste et essayer de les garder au chaud, sinon elles se videraient elles aussi.
Boehm ne pouvait pas porter de gant sur sa main droite lorsqu’elle prenait des photos, ce qui signifiait qu’elle devait constamment remettre sa main dans sa poche remplie de chauffe-mains.
«Je mettais une moufle pendant que je marchais et explorais, mais pas lorsque je cherchais une scène et la photographiais», explique-t-elle. « Les gants ne fonctionnent tout simplement pas pour appuyer sur le déclencheur. »
Le livre résultant de Boehm, intitulé Moins trenteprésente des essais d’écrivains, dont Brad Zellar. « La réponse a été incroyable », dit Boehm à propos de son livre. Le livre est disponible ici mais se vend rapidement.
D’autres œuvres de Boehm peuvent être trouvées sur son Instagram et son site Web.
Crédits images : Photographies d’Angela Boehm.
Le site olivierperrenoud.fr est fait afin de publier diverses publications sur le sujet Olivier Perrenoud | Photographe développées sur internet. Ce texte est réédité aussi précisément que possible. Pour toute remarque sur ce sujet autour du sujet « Olivier Perrenoud | Photographe », merci de bien vouloir utiliser les contacts affichés sur notre site internet. Pour vous tenir au courant, cet article sur le sujet « Olivier Perrenoud | Photographe », vous est offert par olivierperrenoud.fr. Très prochainement, nous rendrons accessibles au public d’autres infos sur le sujet « Olivier Perrenoud | Photographe ». Ainsi, consultez systématiquement notre blog.