PHOTOS : Clap de fin pour Couvrot Connection 2024

« Ce festival, c’est un délire entre potes qui s’est concrétisé », s’émerveille Emeric Colaone, son responsable, à la vue de ce rêve devenu réalité. Et il faut dire que la fête commençait plutôt bien, avec 700 personnes réunies sur la soirée du 23 août, soit « le plus gros vendredi depuis la création du festival ». Malheureusement, le samedi s’est avéré un peu plus terne, avec la pluie venue jouer les trouble-fêtes : « On estime la perte à environ 350 personnes sur la soirée », analyse Emeric Colaone. Finalement, ce sont tout de même 1 800 festivaliers qui ont pris part à l’événement. Comme chaque année, la programmation y était très éclectique, allant de la musique électronique à la chanson pour tous, en passant par le reggae ou encore le rock. De quoi attirer des publics bien différents : « on a accueilli beaucoup de monde des régions voisines et même de Belgique », se félicite l’organisateur.

Le collectif Monty Picon n’a pas fait les choses à moitié ! Les singulières performances au trombone ont apporté une touche exotique à son style déjà alternatif, dans un concert précédé d’un feu d’artifice surprise. Très attendu, le groupe n’a pas déçu. – Philippe Jacquemin

Eux aussi promettaient d’attirer du monde. Les membres du groupe Ryon ont répondu présent en opérant un changement d’ambiance à 180 degrés, pour emmener les festivaliers sur les mélodies dansantes du reggae. – Philippe Jacquemin

La chanteuse et musicienne Madeleine, native d’Épernay, a tenu à faire participer le public au maximum. L’artiste, régulièrement en tournée dans toute la France, a ainsi permis à la foule de se transcender, malgré l’interruption forcée provoquée par l’orage de samedi. – Philippe Jacquemin

Au rang des exposants figurait notamment la Maison de champagne Bourcier, on ne peut plus locale puisqu’elle exploite trois hectares de vignes à Couvrot. De quoi permettre aux festivaliers d’allier dégustation de champagne et ondes musicales. – Clément Schott

Le « stade des expositions », ainsi surnommé par les organisateurs, comprenait toute une allée réservée aux food trucks, à l’image de celui de Sylvie et Moussa Ndione, le « couple aux pizzas » du festival. – Clément Schott

Labellisé Extralac, l’événement s’inscrivait dans la continuité de cet été d’animation tout à l’honneur des 50 ans du lac du Der. En plus des nombreux artistes présents sur le festival, c’était aussi l’occasion pour plusieurs exposants de profiter de l’affluence et d’échanger directement avec leur clientèle. Très satisfait des prestations scéniques et artistiques, comme des retours sur les réseaux sociaux, Emeric Colaone est comblé : « rien n’aurait été possible sans nos 75 partenaires, et surtout sans nos 55 bénévoles, alors je tiens à les remercier du fond du cœur », conclut-il.

Un bassiste du groupe de reggae francophone Ryon. – Philippe Jacquemin

Le public du samedi 24 août, au pied de la scène nationale. – Philippe Jacquemin

Des techniciens, à qui l’on doit beaucoup sur un événement comme celui-ci. – Philippe Jacquemin

Un guitariste de Monty Picon. – Philippe Jacquemin

Le déchaînement de Monty Picon sur la scène nationale. – Philippe Jacquemin

Un tatoueur était même présent sur le « stade des expositions » ! De quoi garder un souvenir assez spécial du festival… – Philippe Jacquemin

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