« Olivier Marchal, c’est mon papa ! » Tewfik Jallab (Paris Has Fallen) évoque son « coup de foudre artistique » avec le réalisateur de Pax Massilia

, « Olivier Marchal, c’est mon papa ! » Tewfik Jallab (Paris Has Fallen) évoque son « coup de foudre artistique » avec le réalisateur de Pax Massilia

Après avoir cartonné sur Netflix dans Pax Massilia, la série policière coup de poing d’Olivier Marchal, Tewfik Jallab reprend les armes sur Canal+ dans Paris Has fallen, un polar fiévreux en six épisodes d’une redoutable efficacité. Il y incarne un garde du corps français qui, après un attentat à l’ambassade britannique visant le ministre de la Défense, va faire équipe avec une agente du MI6 (Ritu Arya, alias Lila Pitts dans la série Umbrella Academy, dont la quatrième saison désormais disponible sur Netflix est aussi la dernière) pour empêcher que la capitale ne tombe aux mains d’un dangereux terroriste… De son rôle dans cette nouvelle série à son « coup de foudre artistique » avec Olivier Marchal, Tewfik Jallab se confie.

Tewfik Jallab (Paris has fallen) : « Olivier Marchal, c’est mon papa !« 

Télé-Loisirs : Votre personnage Vincent Taleb, est très énigmatique…
Tewfik Jallab.
Il est mystérieux, et en même temps très facile à lire. C’est quelqu’un qui a un amour profond pour son pays, mais qui est prêt, par amour, à désobéir aux ordres de celui-ci. C’est ce que l’on apprend dans la série : il a été écarté des forces spéciales parce qu’il a refusé d’obéir à un ordre qui était contraire à son éthique et à sa morale. Il a des valeurs extrêmement fortes, un code d’honneur qui rappelle les vieux héros des années 1980-1990.

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Comment s’est passée la rencontre avec votre partenaire Ritu Arya, qui joue Zara Taylor ?
C’était très drôle ! Je me suis rendu à Londres pour la rencontrer. En arrivant dans les studios, j’entends des cris de bagarre. J’entre dans une pièce, et découvre Ritu en train d’étrangler un cascadeur. Elle répétait une scène. Je la salue, elle me répond : « C’est toi Tewfik ? Attends deux secondes, je le tue et on prend un café ! » J’ai tout de suite su qu’on allait bien rigoler.

La série est bourrée d’action et de séquences folles, à l’instar de celle dans un avion cargo…
On a affrété un vrai cargo, et tourné dans un petit aéroport en Angleterre. Par la suite, on a reconstitué tout l’intérieur du cargo, mais il était tellement énorme, qu’on n’a pas pu le faire rentrer à l’intérieur du studio. On a donc construit un vrai avion à l’extérieur, avec toute la carlingue et posé sur vérins. C’était assez fou. J’avais l’impression d’être un gamin qui arrive à Disneyland, c’est magique. Jouer une bagarre dans un hélicoptère, c’est monstrueux. Je découvrais aussi les fonds verts. En France, on est plutôt habitué à tourner dans des décors naturels, comme j’ai pu faire sur Pax Massilia avec Olivier Marchal. Donc il a fallu un petit peu de temps d’adaptation. L’essentiel du tournage s’est d’ailleurs déroulé en Angleterre, sauf des extérieurs tournés à Paris. L’ambassade britannique de la séquence d’ouverture par exemple a été reconstituée à la précision là-bas, comme le tunnel parisien du XVè arrondissement d’une autre scène de la série.

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« Olivier Marchal, c’est mon papa ! » Tewfik Jallab (Paris has fallen) évoque son « coup de foudre artistique » avec le réalisateur de Pax Massilia

Le public vous a découvert à seulement dix ans, sous les traits d’un enfant soldat devant la caméra de Gilles de Maistre dans Killer Kid (1994). On vous retrouve garde du corps dans Paris Has Fallen, vous avez aussi joué les flics dans Engrenages, Pax Massilia… Vous n’avez décidément pas peur de prendre les armes ?
C’est le cas de le dire [Il rit.]. Au-delà des armes, c’est l’idée de prendre des risques. J’ai participé à des projets qui sont effectivement très physiques ou relèvent d’une forme de violence clairement établie. Mais quand j’ai participé à la série Oussekine [tiré d’une histoire vraie, à savoir les événements qui ont mené à l’assassinat, en 1986, de Malik Oussekine, 22 ans, par un peloton de voltigeurs motorisés, ndlr], sur la police qui n’a pas fait son travail correctement et a été violente à ce moment-là, je dénonce quelque part, et donc je prends les armes.

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On le disait à l’instant, vous avez débuté votre carrière très jeune. Pourtant, dans une interview accordée au magazine Elle en 2013, vous disiez vous sentir encore « débutant » dans le métier. Qu’en est-il aujourd’hui ?
Je dirais que je le suis un peu moins [il sourit.] Pour moi, chaque nouveau rôle est une découverte. Et donc un début. Je crois surtout que j’ai envie de garder cette sensation que rien n’est vraiment acquis. Cela m’évite de m’ennuyer, de me reposer sur mes lauriers et de jouer au vieil acteur qui a tout vu, tout vécu, ce que je déteste profondément.

Tewfik Jallab (Paris has fallen) : « Je suis vraiment accro à l’amour »

Après Pax Massilia, dont une saison 2 est prévue, vous retrouvez Olivier Marchal dans le film Bastion 36, prochainement sur Netflix…
C’est mon papa ! [il rit.] Cela a été un coup de foudre artistique entre lui et moi sur Pax Massilia. Quand il m’a proposé Bastion 36, la suite de 36 quai des orfèvres qui est pour moi un chef-d’œuvre, il m’a fait un autre cadeau. C’est très familial un tournage avec lui : c’est du sérieux mais on a le droit de déconner, on se fait confiance. Il va avoir le même respect pour chacun des membres du plateau, et il aura la même intensité à diriger un figurant qui doit ouvrir une porte, que moi sur une séquence importante avec beaucoup d’enjeux. Il est comme ça Olivier Marchal : c’est un vrai gentil et un amoureux de cinéma.

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Dans la série, Vincent dit à Zara qu’elle est accro à l’adrénaline. Et vous, à quoi êtes vous « accro » ?
Je crois que je suis vraiment accro à l’amour. C’est la plus belle sensation qui soit, pour sa famille, pour sa femme, pour ses enfants. L’amour, c’est le moteur de tout, aussi dans son métier. C’est un mot pour moi qui est central, avec lequel on tire tous les liens.

Outre Bastion 36, vous serez à l’affiche d’une comédie musicale en 2025…
Oui, je viens de terminer le tournage de Partir un jour, réalisé par Amélie Bonnin. Il s’agit de l’adaptation de son court-métrage du même nom, qui a gagné le César du meilleur court métrage cette année. On y retrouve Juliette Armanet, Bastien Bouillon, et Dominique Blanc. C’est tout nouveau pour moi parce que je chante, je danse. J’ai exploré un truc que j’avais très envie de faire. Cela va être un magnifique film.

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