Cela va être pour une première pour elle. À 21 ans, Morgane Osyssek va disputer ses premiers Jeux olympiques et, qui plus est, à domicile. La gymnaste, « révélée sur le tard » au haut niveau, réalise une saison très régulière. Elle est vice-championne de France au général, derrière Mélanie De Jesus Dos Santos, et sera avec la Martiniquaise l’autre atout des Bleues sur les quatre agrès.
Voici trois choses à savoir sur Morgane Osyssek-Reimer.
Elle a gagné en régularité
Depuis les championnats du monde à Anvers, en octobre 2023, l’Alsacienne de 21 ans n’a fait que monter en puissance. Révélation des Mondiaux, où pour sa première elle a décroché le bronze par équipes et est entrée en finale du concours général individuel suite à un forfait (14e / 24 en finale). Elle a ensuite confirmé sa place lors des Europe avec le bronze par équipes et une cinquième place au sol. Puis lors des France avec 4 médailles en quatre finales (argent au concours général et sol, bronze aux barres et poutre).
« J’étais souvent dans les collectifs, dans les remplaçantes, dans les stages d’avant compétitions. J’étais toujours dans le milieu proche mais j’ai mis du temps à passer le cap d’être dans l’équipe en tant que titulaire, reconnaît Morgane Osyssek-Reimer. Avant, il y avait toujours des petits trucs qui faisaient que ce n’était pas loin, mais pas assez pour y être. J’ai gagné en régularité à force de faire des compétitions, des France, des Top 12… J’ai pris aussi en maturité dans ma gym, et confiance en moi. »
Une année riche récompensée par un précieux sésame pour les Jeux.
Elle est passionnée de dessin
Depuis petite, Morgane Osyssek aime toucher à tout ce qui est artistique. Elle a depuis troqué les canevas pour une simple feuille blanche et un crayon. « Je fais beaucoup de dessin car c’est le plus facile. J’ai appris toute seule à force de pratiquer, sourit la jeune femme. J’aime aussi la peinture, je fais des toiles quand j’ai plus de temps. »
Une passion qui lui sort la tête de la gymnastique, qui déstresse, et qui pourrait bien lui donner des idées pour une future carrière. « C’est vrai qu’après la gymnastique j’aimerais reprendre des études de design, sur ce qui est architecture d’intérieur, design global. »
Elle vise une finale au sol
Si son point faible, ce sont les barres asymétriques, la native de Colmar compense suffisamment sur les autres agrès pour obtenir une moyenne convenable au concours général. « J’ai toujours été assez généraliste, c’est naturel pour moi, admet-elle. C’est presque plus dur d’être attendue sur un agrès que d’avoir les quatre à faire, de mon point de vue. »
Pourtant si elle ne devait en choisir qu’un, ce serait le sol. « Ce serait une fierté d’entrer en finale olympique au sol. J’adore le côté acrobatique. C’est l’agrès celui où je m’amuse le plus et où je peux tenter plein de choses. C’est aussi celui où j’ai le plus de difficultés et où j’aime en rajouter petit à petit pour augmenter mes notes. »
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