La 21e édition du festival à ciel ouvert en Bretagne met l’Australie à l’honneur. Nos coups de cœur.
Alimenter l’espoir

Récolte de soja dans une ferme de 25000 hectares, Brésil, 2022, de George Steinmetz. Exposition «Nourrir la planète ». © 2022 George Steinmetz
À l’heure de la globalisation et de la standardisation de nos modes de consommation, savons-nous ce que nous mettons dans notre assiette ? Une question essentielle qui obsède George Steinmetz depuis dix ans. L’Américain a sillonné près de quarante pays et parcouru les cinq océans pour dénoncer la surexploitation des sols qui ruine la terre, la pollution des mers qui fragilise l’écosystème planétaire, ou la maltraitance de l’élevage intensif. Avec « Nourrir la planète », il dresse un constat implacable de la démesure du système alimentaire mondial. Les tirages XXL exposés sur les murs bruts du Garage donnent presque le vertige. Une incitation à repenser la façon dont nous mangeons, pour arrêter de dévaster nos ressources et notre santé. «Que ton alimentation soit ta première médecine », affirmait déjà Hippocrate en son temps.
Poésie urbaine

Empire State Building, New York, 1978, de Joel Meyerowitz. Série «Empire State », exposition «À travers les villes ». © Joel Meyerowitz
Il est l’un des pionniers de la photographie de rue. Joel Meyerowitz, contrairement à son mentor, Robert Frank, est surtout le premier à utiliser le film couleur à la fin des années 1960. « À travers les villes », rétrospective majeure exposée dans la Prairie, nous invite, dans le sillage du maître, à la découverte d’une Amérique en constante mutation. Ses clichés à la composition précise et aux détails lumineux sont presque des tableaux.
Regard croisés

Plongeurs dans une piscine naturelle, Sydney, 2001, de Narelle Autio. Exposition « L’appel des océans ». Agence VU / © Narelle Autio
Cap sur une île-continent lointaine et méconnue. Trent Parke, de l’agence Magnum, et Narelle Autio, unis dans la vie, sont des photographes majeurs de la scène australienne. Fiers de leurs racines et soucieux de montrer les paradoxes de leur pays, ils ont parcouru ensemble 90000 kilomètres de cette vaste terre aride et sauvage, de l’Outback presque désert aux côtes surpeuplées. Mais si l’un, avec «Une Australie sans fard », explore avec humour les thèmes de l’identité et du territoire, l’autre nous plonge, avec « L’appel des océans », dans une réflexion profonde sur le rapport de l’homme à l’eau. Un pays, deux visions, une même passion. À découvrir dans l’espace du Grand Chêne.
Patrimoine vivant

Site mégalithique de Kerzerho, Erdeven, 2024, par Sophie Zénon. Exposition « La mémoire des pierres ». © SOPHIE ZENON
En commande pour la région, la plasticienne Sophie Zénon a traqué le temps d’un hiver, avec l’aide experte du conservateur du patrimoine Diego Mens, les trésors cachés du Morbihan. Pour mieux retranscrire la magie vibrante de ces lieux immémoriaux, et fidèle à sa démarche artistique, elle a eu recours à une technique ancienne, l’orotone, tirage sur plaque de verre à la gélatine d’argent, qu’elle a redoré au pinceau et imprimé en grand format sur aluminium brossé. De précieux et délicats bijoux photographiques. Exposée dans le Labyrinthe végétal, « La mémoire des pierres » nous emporte et nous nimbe de mystère.

Festival photo de La Gacilly (56), jusqu’au 3novembre. © DR
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