La municipalité de Cassis s’attache à offrir à son musée municipal des expositions diversifiées, ambitieuses et accessibles à tous. En ce début d’été, l’exposition de Jacques Troupel, invite à découvrir « un artiste aux nouvelles voies d’expressions« , amoureux de l’art.
Jacques Troupel est né en 1944 à Marseille. Il a étudié aux Beaux-Arts et a été élève de Frédéric Canepa, Georges Briata et François Bouché. Il expose ses œuvres depuis soixante ans. Réel « touche-à-tout » dans le domaine artistique, l’artiste peintre-sculpteur est aussi poète ou créateur de jeux.
Lors du vernissage de l’exposition, Danielle Milon, maire de Cassis, a déclaré que l’amour de Jacques Troupel pour sa ville natale et ses environs, à l’image de Cassis, « se retrouve parmi ses nombreuses inspirations« .
Du dessin au feu
La singularité de Jacques Troupel réside dans sa volonté d’apporter à l’art. C’est une relation donnant-donnant : l’artiste offre au domaine artistique son imagination débordante de nouvelles techniques d’expression et l’art lui permet de s’exprimer librement.
Il ne se donne aucune limite quant aux outils et matériaux qu’il emploie, quitte à « jouer avec le feu« . C’est d’ailleurs ce dernier élément que Jacques Troupel a apprivoisé afin d’innover et de maîtriser un nouvel outil pour s’exprimer. Chaque méthode transmet un état d’esprit, un trait de personnalité qui est propre à l’artiste.
« Mon plaisir personnel est de créer de nouvelles techniques artistiques, explique-t-il. Actuellement, c’est le dessin au feu, des structures (assemblage de plusieurs éléments) pour en faire des sculptures. Certaines sont en aluminium. Je prends des plaques offset, je les découpe en lamelles et les entrelace les unes avec les autres. Je fais des dessins à l’aiguille. Pour cela, j’utilise une seringue médicale avec de l’encre de chine et en appuyant, je dessine sur la toile et ça fait du graphisme.«
Parmi les toiles exposées, il y a des dessins au feu, des toiles avec sa fameuse peinture glycérophtalique qui sont des œuvres abstraites. Dans chaque œuvre s’exprime un sentiment du moment et c’est très souvent de l’émotion. « C’est pour cela que je ne fais pas de croquis, d’esquisse, ajoute-t-il. C’est toujours un premier jet que ce soit en peinture ou en sculpture. Ma première sculpture, je l’ai faite en 1964 avec des os de mouton, elle s’appelle Le Samouraï. J’écris des poèmes sur l’art et les sentiments. Je définis l’art comme une bible et l’artiste son musée« , conclut-il.
Entrée libre. Musée municipal méditerranéen arts et traditions populaires, place Baragnon, à Cassis 04 42 18 36 78 ou www.cassis.fr. Horaires d’ouverture : mercredi, jeudi, vendredi de 10 h à 12 h 30 et de 13 h 30 à 17 h 30, samedi de 10 h à 13 h.
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