Le résultat d’un travail collectif à tous les niveaux. Celui des personnes condamnées à des travaux d’intérêt général qui ont uni leur créativité et leurs efforts. Mais aussi de différentes institutions qui ont pu rendre cette opération, baptisée « Réhabilitation de quartier et valorisation artistique » possible. La finalité est là: une œuvre d’art réalisée à partir de déchets collectés.
Une convention qui date d’un an
L’État, la Justice et trois bailleurs sociaux (Erilia, THM et Var Habitat) se sont associés pour, notamment, mettre en place des travaux d’intérêt général sur le territoire. L’Ecole supérieure d’art et de design (Esad) de TPM s’est également greffée juste avant l’été pour accueillir les petits délinquants. Une initiative inédite.
90 heures de travail
Dix hommes ont participé. Tous ont été condamnés pour de petits délits. Pendant une semaine, ils ont nettoyé les cités du Jonquet, du Guynemer et de La Baume. Les déchets récoltés ont ensuite été apportés à l’Esad et travaillés avec deux professeurs de design. Les « élèves » ont travaillé ensemble à un projet commun: la réalisation de parpaings inspirés de l’artiste américain Carl André.
Une expérience riche d’enseignements
Quelle est la finalité d’un tel dispositif? « Il s’agit d’une peine pédagogique. On parle souvent du sens de la peine, je crois qu’aujourd’hui, avec cette opération, on en a la preuve », assure Philippe Juillan, directeur du service d’insertion et de probation du Var. Catherine Bouteyron, référente territoriale du TIG confirme: « On a pu voir une vraie dynamique de groupe, d’entraide… C’est extrêmement positif à observer. »
Pour Lucien Guidicelli, secrétaire général de la préfecture: « On est à la croisée de l’art, du développement durable et de l’insertion. C’est tout un symbole. »
Les officiels ne sont pas les seuls à saluer l’initiative. Les TIGistes aussi semblent également enthousiastes. À l’image de A.D., 40 ans. « J’ai été heureux d’aider la population dans les quartiers, rendre leur environnement plus propre. Quant à l’œuvre, je suis plutôt fier de ce qu’on a réalisé. Cela m’a permis de me rendre compte que je pouvais faire quelque chose de mes mains et qu’avec peu de matériel, on peut créer. »
Ces travaux d’intérêt collectifs et artistiques devraient être prochainement reconduits.
Les TIG, c’est quoi ?
Les travaux d’intérêt général existent depuis 1984. Ils sont proposés par un juge en lieu et place d’un séjour en prison ou d’une grosse amende pour certains délits. Concrètement, il s’agit d’un travail gratuit effectué au bénéfice de la collectivité, au sein d’un service public ou d’une association. La finalité artistique comme l’opération présentée ci-contre, est inédite.
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